L’infarctus du myocarde est la conséquence de l’obstruction d’une artère coronaire suite à la formation d’un caillot sanguin, une partie du cœur n’est plus irriguée. Il correspond à la mort d’une partie du muscle cardiaque.
Les maladies cardiovasculaires, et particulièrement l’infarctus du myocarde, restent aujourd’hui la première cause de mortalité et de morbidité en Belgique.
Chaque année, on compte, dans notre pays, environ 15.000 cas d’infarctus dont près de la moitié sont fatals (49% chez les hommes, 55% chez les femmes).
L’idée reçue que ce tueur silencieux ne vise que les “vieux” est bien évidement fausse, les “jeunes” ne sont pas épargnés. En effet, près d’un quart des premiers infarctus surviennent chez l’homme avant l’âge de 55 ans. Un tiers sont fatals.
Il est essentiel de reconnaître ces signaux d’urgence que nous adresse le corps. Trop souvent encore, la victime minimise les symptômes, pensant à un coup de fatigue qu’un peu de repos devrait faire passer.
Pendant ce temps, de précieuses minutes peuvent s’écouler, alors qu’il vaut mieux appeler à l’aide une fois de trop… que trop tard.
A la moindre suspicion d’infarctus, un seul geste :
appelez le 112, le numéro européen d’urgence.
Chaque minute compte !
Plus l’intervention est rapide, moins le muscle cardiaque sera endommagé et plus les chances de survie sont élevées.
Tout délai est du temps perdu s’il s’agit d’un infarctus et en la matière chaque seconde qui passe est un peu plus de muscle cardiaque qui meurt.
Lorsque la zone détruite est très importante, le sujet peut mourir subitement.
En grande partie oui ! Certains facteurs de risque tels que l’âge, le sexe, les antécédents personnels ou familiaux échappent à votre contrôle.
Il n’en va pas de même pour d’autres facteurs : le tabac, l’excès de cholestérol, l’hypertension, un diabète non contrôlé, le manque d’activité physique et l’excès de poids.